By
Joop van Bilsen, Nationaal Archief, Den Haag, Rijksfotoarchief:
Fotocollectie Algemeen Nederlands Fotopersbureau (ANEFO), 1945-1989 -
negatiefstroken zwart/wit, nummer toegang 2.24.01.05,
bestanddeelnummer 914-8398 - File:Domino - Jacques Brel 4.jpg
original at
http://proxy.handle.net/10648/aa2a6702-d0b4-102d-bcf8-003048976d84,
CC BY-SA 3.0,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20490798
La chanson de Jacques BREL "Regarde bien Petit" symbolise à mes yeux de petit prince une tendance humaine très pénalisante pour tisser des relations harmonieuses.
De quoi s'agit-il ? Et de qui s'agit-il ?
D'un père et son fils qui scrutent l'horizon en essayant de deviner quel est ce cavalier mystérieux dont les déplacements sont juste visibles.
Alors le père envisage diverses hypothèses : un voisin, un guerrier, un colporteur, un ecclésiastique, son frère peut être ? Quand il les a toutes examinées et rejetées le cavalier s'est déjà éloigné .....Alors il " faut sécher les larmes ..... un homme que nous ne saurons pas . On peut ranger les armes"
Ce qui me touche et m'interpelle dans ce texte c'est ce constat d'un à priori de peur à l'approche de l'autre, de celui ou celle dont on ne cerne pas précisément les contours, les fonctions , les talents , et surtout les intentions. Le père et le fils étaient armés comme s'ils étaient assiégés ; comme si ce cavalier n'avait qu'une idée en tête, leur faire du mal .....
Dans cette histoire un simple cavalier qui passe , et passe son chemin.
Mais quelle est ma réaction , quelle est ta réaction en semblable situation ? A l'approche d'un inconnu ?
Il semble que la raison même, liée aux instincts primitifs, nous incite à une réaction ambivalente : face à cette approche l'attrait et la crainte. On retrouve cela dans la racine latine hos qui donne la notion d'hospitalité aussi bien que celle d'hostilité.
L'autre s'approchant représente à la foi une nouveauté dans mon quotidien, mais aussi un ennui, une gêne, ou pire une intrusion.
Et pourtant aujourd'hui, au-delà des mers, des océans et des déserts, les sols habitables se rétrécissent obligeant tant d'êtres à se réfugier où ils peuvent. Ces mouvements de populations ne sont pas prêt de cesser ; et, dans nos pays plus favorisés, nous serons amenés à partager l'espace avec des inconnus.
Aussi me semble-t-il nécessaire d'entamer une réflexion sur notre capacité à voir en eux une chance, un attrait avant de songer en premier réflexe à sortir les armes.
Petrus
De quoi s'agit-il ? Et de qui s'agit-il ?
D'un père et son fils qui scrutent l'horizon en essayant de deviner quel est ce cavalier mystérieux dont les déplacements sont juste visibles.
Alors le père envisage diverses hypothèses : un voisin, un guerrier, un colporteur, un ecclésiastique, son frère peut être ? Quand il les a toutes examinées et rejetées le cavalier s'est déjà éloigné .....Alors il " faut sécher les larmes ..... un homme que nous ne saurons pas . On peut ranger les armes"
Ce qui me touche et m'interpelle dans ce texte c'est ce constat d'un à priori de peur à l'approche de l'autre, de celui ou celle dont on ne cerne pas précisément les contours, les fonctions , les talents , et surtout les intentions. Le père et le fils étaient armés comme s'ils étaient assiégés ; comme si ce cavalier n'avait qu'une idée en tête, leur faire du mal .....
Dans cette histoire un simple cavalier qui passe , et passe son chemin.
Mais quelle est ma réaction , quelle est ta réaction en semblable situation ? A l'approche d'un inconnu ?
Il semble que la raison même, liée aux instincts primitifs, nous incite à une réaction ambivalente : face à cette approche l'attrait et la crainte. On retrouve cela dans la racine latine hos qui donne la notion d'hospitalité aussi bien que celle d'hostilité.
L'autre s'approchant représente à la foi une nouveauté dans mon quotidien, mais aussi un ennui, une gêne, ou pire une intrusion.
Et pourtant aujourd'hui, au-delà des mers, des océans et des déserts, les sols habitables se rétrécissent obligeant tant d'êtres à se réfugier où ils peuvent. Ces mouvements de populations ne sont pas prêt de cesser ; et, dans nos pays plus favorisés, nous serons amenés à partager l'espace avec des inconnus.
Aussi me semble-t-il nécessaire d'entamer une réflexion sur notre capacité à voir en eux une chance, un attrait avant de songer en premier réflexe à sortir les armes.
Petrus